Par Sarah Buchanan, Dt.P. et Pamela Klassen, Dt.P.
Chez les Canadiens, près de 50 % de l’apport énergétique quotidien provient d’aliments ultra-transformés. Or, la consommation de tels aliments en trop grande quantité est généralement associée à une mauvaise santé1.
Les aliments peu ou pas transformés sont des aliments qui se présentent dans leur forme originale ou presque, et que l’on a transformés uniquement pour en prolonger la durée de conservation. Ce sont par exemple des légumes crus ou surgelés, des légumineuses sèches (haricots, lentilles), des grains entiers (riz, quinoa, flocons d’avoine), des fruits entiers, des noix, du poisson frais ou surgelé, du poulet, des œufs et du lait. Privilégiez chaque jour des aliments peu ou pas transformés.
Les aliments transformés sont des aliments auxquels on a ajouté des gras, des huiles, des sucres, du sel ou des herbes pour en augmenter la durée de conservation ou en rendre le goût plus agréable. On peut aussi les fabriquer en utilisant diverses méthodes de conservation. Pensons au pain cuit en magasin, au fromage, au tofu et au thon ou aux lentilles en conserve. On a transformé ces aliments pour les rendre plus pratiques, mais ils demeurent nutritifs et peuvent faire partie d’un régime sain.
Les aliments ultra-transformés sont soumis à de multiples procédés et sont additionnés de nombreux ingrédients. Pensons par exemple aux boissons gazeuses, aux grignotines et sucreries du commerce, aux céréales à déjeuner sucrées, aux pains du commerce, aux soupes et aux pâtes déshydratées, aux sauces, aux croquettes de poulet, et aux repas préparés comme la pizza, les plats de pâtes et les frites. Ne consommez pas ces aliments trop souvent.
1. Moubarac JC. Ultra-processed foods in Canada: consumption, impact on diet quality and policy implications. Montréal: TRANSNUT, Université de Montreal; décembre 2017.
Source : Conseils our une saine alimentation aux hommes atteints de cancer de la prostate. 3e partie : Manger sainement. (2019)
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